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Près de la moitié des Belges redoutent une baisse de leur niveau de vie dans les 30 prochaines années

Louvain, le 27 mai 2025 – Près d’un Belge sur deux craint une diminution de son niveau de vie dans les 30 années à venir. C’est ce qui ressort d’une enquête représentative commandée par Immotheker Finotheker et réalisée en mars 2025 par iVOX auprès de 1.500 Belges. Les résultats mettent en lumière la pression croissante sur l’avenir financier des citoyens – qu’il s’agisse d’accession à la propriété, de retraite ou de la perte du revenu d’un partenaire. « Nos chiffres confirment un sentiment grandissant d’incertitude. Beaucoup ont le sentiment de devoir y faire face seuls », déclare John Romain, fondateur et directeur d’Immotheker Finotheker.

Quelles sont les préoccupations des Belges ?

En tant que courtier indépendant, Immotheker Finotheker est chaque jour sollicité par des clients désireux de mieux se préparer à l’avenir. C’est pourquoi le bureau a voulu savoir comment les Belges perçoivent leur situation financière à long terme. Que prévoient-ils dans 30 ans en termes de niveau de vie, de retraite et de possibilités de logement ? Et dans quelle mesure se sentent-ils préparés ? Les résultats révèlent une perte de confiance et un réel besoin d’accompagnement.

Les jeunes plus optimistes face à l’avenir

L’étude d’Immotheker Finotheker révèle que de nombreux Belges abordent l’avenir avec prudence : 44 % des répondants s’attendent à une baisse de leur niveau de vie d’ici 2055, tandis que 32 % misent sur un statu quo. Toutefois, 24 % anticipent une amélioration – un espoir porté surtout par les jeunes. Pas moins de 49 % des moins de 35 ans pensent que leur niveau de vie progressera dans les trente prochaines années. À noter également : les hommes sont plus optimistes que les femmes, et les personnes sans enfants plus confiantes que les familles avec enfants.

Par ailleurs, 49 % des Belges interrogés s’inquiètent de leur situation financière si leur partenaire venait à perdre son revenu. « C’est un signal fort », commente Romain. « De nombreux ménages dépendent de deux revenus pour joindre les deux bouts. La perte d’un revenu peut faire vaciller tout l’équilibre financier. »

Acheter un logement ? Pas sans aide

Pas moins de 85 % des participants estiment que, dans trente ans, il sera difficile pour un ménage moyen d’acquérir un logement sans l’aide des parents, de la famille ou sans héritage. « En 2021, nous avions déjà tiré la sonnette d’alarme », rappelle Romain. « À l’époque, notre enquête révélait que pour deux tiers des jeunes de 21 à 35 ans, devenir propriétaire relevait du rêve inaccessible. Aujourd’hui, la majorité est convaincue que la situation ne fera qu’empirer. »

Cohabitation et logements intergénérationnels comme alternatives ?

Les Belges entrevoient néanmoins des solutions : tiny houses, logements intergénérationnels, cohabitation ou leasing immobilier. 74 % pensent qu’au moins une de ces formes d’habitat alternatif va s’imposer. La cohabitation semble particulièrement prometteuse. Et 70 % considèrent que vivre à plusieurs générations sous un même toit deviendra l’une des rares options encore abordables. « Au fond, chacun aspire à un toit. Dans bien des pays, plusieurs générations vivent déjà ensemble, et cette tendance pourrait regagner du terrain chez nous. Ce n’est pas nécessairement une évolution négative, bien au contraire », observe Romain.

Deux Belges sur trois ne croient pas en une pension décente via l’État

Enfin, la retraite reste une source majeure d’inquiétude : 7 participants sur 10 craignent que leur pension ne leur permette pas de maintenir leur mode de vie. 67 % ne font pas confiance à l’État pour leur garantir une retraite digne. « De plus en plus de personnes comprennent qu’elles doivent agir elles-mêmes », souligne Romain. « Mais tout le monde n’a pas les connaissances nécessaires. Ainsi, notre enquête révèle aussi que près de deux tiers des Belges (64 %) ignorent combien ils devraient épargner pour vivre une retraite sereine. Or, sans plan, on passe facilement entre les mailles du filet – et nous savons que la plupart des gens n’aiment pas planifier. »

Cette incertitude reflète des opinions divisées sur la responsabilité d’une pension adéquate. Si 51 % des Belges se sentent personnellement responsables, cette proportion est plus élevée chez les francophones (60 %) que chez les néerlandophones (43 %), qui comptent davantage sur les pouvoirs publics.

Un besoin criant d’accompagnement financier

Qui conseille encore réellement les Belges en matière financière ? L’enquête iVOX montre que plus de la moitié (54 %) se tournent en priorité vers leur banque pour un conseil financier à long terme. Seuls 11 % feraient appel à un conseiller, 9 % envisagent l’IA, et à peine 7 % feraient confiance à un courtier indépendant. Fait marquant : près d’un Belge sur cinq (18 %) ne demanderait conseil à personne.

C’est un signal clair : le modèle classique du conseil financier est en perte de vitesse. « Il y a un vrai problème d’accès au conseil », affirme John Romain. « Pour que les consommateurs s’adressent à un conseiller indépendant, ils doivent d’abord en comprendre la valeur ajoutée. Le conseil financier indépendant ne vise pas le gain rapide, mais bien la liberté de choix, la compréhension, la prise de conscience et la tranquillité d’esprit. Il aide chacun à construire son avenir financier de manière réfléchie, à faire les bons arbitrages et à avancer avec plus de sérénité. »

Immotheker Finotheker offre depuis 30 ans un accompagnement financier indépendant, et les chiffres montrent que le besoin de conseils accessibles à long terme n’a jamais été aussi fort. L’incertitude face à l’avenir est souvent liée à un manque de connaissance et de compréhension. Tout commence par une rééducation financière – un processus qui implique l’État, mais aussi des acteurs indépendants comme Immotheker Finotheker.

« Nous devons aider les citoyens à façonner leur avenir dès aujourd’hui », conclut Romain. « Qu’il s’agisse d’acheter un bien ou de planifier son avenir financier : faire les bons choix aujourd’hui permet d’aborder demain avec davantage de confiance. »

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John Romain
Fondateur & directeur
Tel. 016 46 85 43